Maison de jeunes Virton

 

 

Atelier graff

 

Emmenés par Christophe Letté (Ho ! mon mur) les jeunes s’initient au graff pour une réalisation monumentale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Christophe Letté

Graffiti-artist

 


 La scolarité compliquée de l’ado turbulent que j’étais m’a emmené dès l’enseignement secondaire vers une filière artistique. Quelle décourverte ! Un monde de possibilités et d’épanouissements s’offrent à moi. Entre la décourverte de toute une panoplie de peintures, d’encres, de pigments, de nature, d’aspect et de teintes si différentes sont autant de révélations pour moi.

 

La photographie argentique, de l’objectif au labo, l’apprentissage des différentes perspectives, qu’elles soient sur le papier ou depuis et vers mon esprit, me construisent.

 

Influencé et indéniablement attiré par l’énergie visuelle de la pop culture, nourri au rock grunge des années 90 avec une très grosse louche de culture hiphop, je m’oriente très naturellement vers le graffiti, à peine émergent, à une époque où le matériel est difficile à trouver et l’accès à l’enseignement et la littérature dédiés à la technique quasi inexistants.

 

Je continue très naturellement mes études artistiques à « St Luc Bruxelles » et au « 75 » à Woluwé-Saint-Lambert, enrichissantes mais non abouties, mon côté épicurien prenant le dessus et me faisant aussi goûter les plaisirs de la vie estudiantine et ses plaisirs.

 

C’est là que je fais la rencontre déterminante d’Adrien « Monx », un parisien qui va littéralement m’apprendre le graffiti, ses formes, ses couleurs et reflets mais aussi ses personnalités, ses unions, ses désunions, ses codes, … Je gange là une ouverture d’esprit au contact de personnalités fantastiques et à l’esprit flamboyant.

 

Même encombré et parfois élimé par la réalité de ma vie professionnelle, ballotté de petits boulots en petits boulots, je ne lâcherai plus jamais mes bombes, pour ne jamais enterrer mes rêves. Des centaines de bonbonnes vidées et d’heures passées à appliquer de la peinture en spray dans des endroits de la région, discrets, souvent sombres et humides.

 

Puis un déclic se fait en 2020. J’éprouve le besoin de partager mon art, de m’ouvrir à l’autre et de partager cette passion. Parallèlement j’affine significativement ma technique et ma maîtrise de l’outil. Peindre mieux, plus grand avec plus de matière, plus de lumière, plus de contraste, des meilleurs accords et toujours avec plus de cœur.

 

 

 


Organisation générale et coordination : Frédéric Gribaumont / Anne Gillis / Timothée Bailleux

Conception graphique : Louise Charlier

Éditeur responsable : Nathalie Van de Woestyne - Présidente de la Commission culturelle de la Ville de Virton